Mycothérapie

La mycothérapie est la thérapie avec des champignons médicinaux. ( le médicament du futur )

Les champignons contiennent des polysaccharides —β-glucanes— triterpènes, stérols végétaux, vitamines, fibres, enzymes —SOD— et d’autres principes actifs importants au niveau cellulaire qui en font un aliment et complément de grande valeur.

Les champignons sont largement utilisés dans le domaine médical : antibiothérapie, cancérologie, parasitologie, cardiologie, dermatologie, endocrinologie, diabétologie, gastro-entérologie, gynécologie, hématologie, neuropsychiatrie, pneumologie, oto-rhino-laryngologie, traumatologie, urologie, vénérologie, etc.

Gemmothérapie

Provenant du latin « gemmae » qui veut dire « bourgeon », la gemmothérapie est une forme de phytothérapie qui utilise les tissus embryonnaires végétaux afin de soigner certaines affections.

On peut la définir comme la phytothérapie cellulaire énergétique globale.

Selon la théorie, les bourgeons posséderaient certaines propriétés thérapeutiques supérieures à celles des diverses parties de la plante mature. Le bourgeon, étant un embryon, porterait en lui le potentiel de développement de la plante, un peu comme s’il était à la fois les racines, les tiges, les feuilles, les fleurs et les fruits. Il contient également de fortes concentrations d’éléments actifs comme des hormones, des oligo-éléments, des vitamines, des minéraux, etc.

Aromathérapie

L’aromathérapie utilise des composés aromatiques extraits de plantes, les huiles essentielles à des fins médicales. Cela la différencie de la phytothérapie qui fait usage de l’ensemble des éléments d’une plante.

Dans les années 1960, le docteur Jean Valnet (1920-1995) reprit les travaux de Gattefossé et publia des ouvrages de référence (Aromathérapie, Traitement des maladies par les essences des plantes, 1964). Il estconsidéré comme les pères de l’aromathérapie moderne.

Par la suite, Pierre Franchomme, avec la notion de chémotype contribua à améliorer l’identification des principes actifs dans les extraits utilisés.

À la fin du xxe siècle, au même titre que l’ensemble de la pharmacognosie, l’aromathérapie bénéficia de l’avancée des méthodes d’analyses, en particulier de la chromatographie. La distinction précise des composés aromatiques permit à la médecine de mieux appréhender leurs mécanismes d’action, et d’affiner leur prescription.

Si l’on s’éloigne quelque peu de la conception classique du terme aromathérapie, les extraits aromatiques de plantes sont très étudiés en pharmacognosie moderne. La recherche de nouvelles molécules thérapeutiques, la synthèse de molécules existantes, ou la limitation des effets secondaires font que l’on retrouve de nombreuses molécules aromatiques dans les médicaments. La découverte du paclitaxel (Taxol) extrait de l’écorce de l’if en est un bon exemple. Il est devenu un des médicaments de base dans le traitement du cancer du sein.

Phytothérapie

La phytothérapie désigne la médecine fondée sur les extraits de plantes et les principes actifs naturels. Ce mot vient du grec « phytos » qui signifie plante et « therapeuo » qui signifie soigner.

Elle repose sur une utilisation scientifique des plantes. La plupart de temps, les traitements proposées sont a base d’extraits fluides standartisés( EPS), utilisés seuls ou en synergie.

La phytothérapie et la médecine moderne sont proches, sauf dans le cas de préparations à base chimique synthétique ou de génie génétique, mais la majorité des médicaments actuels sont des copies concentrées de remèdes d’origine végétale. Cependant les professionnels de la branche considèrent que la version complète de la plante, le totum est supérieur à un seul principe actif.

La phytothérapie comme les médicaments ne doit pas être considérée comme un miracle mais comme un soin, basée sur des études cliniques. Pour toute prescription rien ne remplace un professionnel de santé, et l’auto-médication est à proscrire. En effet, de nombreuses solutions phytothérapiques sont prescrites par des médecins, et inscrites au Dictionnaire Vidal (Pytozac, AnxioZen, D-Stress, Expuryil…). L’auto-médication (en phytothérapie comme en médicament) pose problème alors que certains végétaux sont naturellement toxiques.

L’avantage majeure de la phytothérapie est d’éviter les effets secondaires, notamment l’accoutumance. Cependant, des cas d’affections rénales ont été constatés à la suite de l’usage d’herbes sauvages en infusion surtout lors d’usages quotidiens, à titre préventif. C’est pourquoi la galénique est un choix essentiel lors d’un traitement phytothérapie.

La phytothérapie est utilisée en médecine sur conseils ou prescriptions de professionnels de santé, diplômés d’état (médecins, pharmaciens, dentistes, sages-femmes, vétérinaires, infirmières, kinésithérapeutes, etc.)