Le diagnostic
Le diagnostic nutritionnel tient compte du terrain : les composantes médicales, psychoaffectives, sociales et personnelles, de l’évolution des motivations et des attentes, les habitudes de vie, en particulier de l’activité physique, et les consommations alimentaires de la personne. Il s’appuie sur le raisonnement clinique du thérapeute à partir d’un recueil systématique et détaillé d’informations concernant l’analyse du bilan de santé, des désordres nutritionnels, du vécu et des habitudes de vie de la personne.
Pour mieux comprendre le terrain, il faut accepter que les gènes seuls ne déterminent rien. Ils sont dirigés par des facteurs environnementaux. Le début d’une maladie se trouve dans un déséquilibre au niveau des processus physiologiques par lesquels les gènes s’expriment. Ce qui compte, c’est de repérer les facteurs déclenchants. Heureusement, le processus de dysfonction est dynamique et bidirectionnel : vers la détérioration tissulaire et l’insuffisance des organes (maladie) OU vers la régénération et le renouvellement (santé). Ce qui se passe à l’intérieur des cellules est lié aux événements extérieurs : alimentation, hormones, ondes électromagnétiques, mouvements, ….
Afin de mieux cerner le terrain, la connaissance de profils (acido-basique, bionutritionnel, d’acides gras, PG-TX-LT, du stress, protéique, psychique, sanguin aérobie et de biorythmes) peut aider.
Comme l’a décrit le philosophe Arthur Schopenhauer, toutes les avancées de l’histoire de l’humanité passent obligatoirement par trois phases : « Toute grande vérité passe par trois phases : elle est d’abord ridiculisée, puis violemment combattue, avant d’être acceptée comme une évidence. »
La Médecine Cellulaire est la médecine du futur. Des substances nutritives essentielles comme les vitamines, les minéraux et les oligo-éléments soutiennent nombreuses réactions chimiques importantes dans chaque cellule.
On doit faire la différence entre les carences et les déficits : une carence donne naissance directement aux pathologies, tandis qu’une déficience en vitamines ou minéraux et autres facteurs bioénergétiques peut donner lieu à un fonctionnement défectueux des cellules organiques. Le système immunitaire s’affaiblit et la prédisposition aux maladies s’accroît.
Une insuffisance biologique non compensée va donner naissance aux dysfonctionnements métaboliques, un déficit biologique compense va amener des signes fonctionnels (comme la fatigue) et les déficits marginaux sont des facteurs de risque d’une maladie au long terme.
La Médecine Cellulaire se pose la question de savoir où se situe le problème dans la cellule.
Le thérapeute doit :
- recueillir des données pertinentes au regard du motif de la consultation
- élaborer un diagnostic nutritionnel
- formuler un ou des objectifs nutritionnels
- définir et planifier les actions à mettre en oeuvre à partir du diagnostic et du ou des objectifs en fonction des résultats attendus et de l’orientation de la consultation.
- mettre en oeuvre les actions spécifiques du thérapeute à partir du diagnostic et du ou des objectifs initiaux ou réajustés.
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